Mardi 3 juillet 2007 à 14:21

C'est encore passé. Et je ne lui en veux même pas. Plus. Je sais, je dois être un petit peu bête. Un petit peu aveuglée, c'est sur. Mais tout finis par s'arranger. Ces lions, ils me tueront. Ce grand con de 45 ans qui n'a jamais été foutu de tenir une promesse. Lui non plus je ne lui en veux pas. Parce qu'ils sont fort ces enfoirés. 24 juillet, 1er Août, 10 août, 15 août. Jamais je ne pourrai vous en vouloir. C'est comme ça. 24 juillet parce que t'es tellement présent, et tu compte tellement, et j'aimerai tellement être là pour t'aider quand il le faut. 1er août, parce qu'il m'impressione tellement, parce que je le respect malgré tout, parce que son intelligence me tuera, parce que sa réparti est hors du commun, parce que je l'estime énormément. 10 août, parce que lui aussi a toujours été un héros, innaccessible et détaché, admirable, mystérieux. Parce qu'il a ce don comme les deux autres de ne pas se rappeler des anniversaires, parce qu'il est généreux et attentioné, mais pas toujours quand il le faut, parce que parfois on s'attend à son soutien mais c'est à ce moment là qu'il choisi de disparaitre. Et 15 août, parce que c'est tout pour moi, c'est lui et ça ne s'explique pas. Parce que c'est le plus jeune et c'est celui qui a encore beaucoup de chemin a faire avant de grandir. Grandir n'a pourtant rien a voir avec l'âge, c'est pas moi qui le dit, c'est Nick Hornby. J'étais parti pour décrire ma soirée, et me voilà a disserter sur ces personnes qui compte beaucoup pour moi. Les lions saccagent et détruisent, les taureaux ramassent les pots cassés. J'irai les voir, pas d'aussi près que ce qu'il m'avait dit, mais je les verrai. Je les rencontrerai un jour, et personne ne m'en empêchera. Je les rencontrerai, même si je dois aller à New York, a LA ou a Sidney, je leur parlerai, je les toucherai et ils sauront pendant 2 minutes qui je suis. Ils m'oublieront probablement qui je suis dans la seconde qui suivra, mais je veux qu'ils rencontrent une fois dans leur vie Marie-Marie. Je vais raconter ma soirée, j'étais parti pour faire ça au début. Comme d'habitude, c'était pas hyper bien parti. Il m'a soulé comme il sait si bien le faire. Il sait me rendre folle, mais pas toujours dans le bon sens.J'avais dis que je ne serai pas méchante, mais quand il est comme ça. Il a quand même été "mignon". Bisous. C'est son nouveau truc. Je dois admettre que ce n'est pas déplaisant pour quelqu'un d'aussi distant habituellement. Et puis il est resté dans son coin. A m'appeler de temps en temps. Je donnais l'impression que ça m'énervait, mais en réalité, j'étais contente qu'il me demande de l'aide. Et puis on est allé se coucher. Je les entendait de là où j'étais. Ils parlaient anglais, pour s'amuser. Et comme je m'ennuyais je suis aller les voir. Il m'a fait un câlin et on a discuté tous les trois. J'ai envie de partir, mais je sais que je ne les verrai pas, lui pendant 5 semaines. Et puis il était fatigué. Je ne savais pas si c'était pour de vrai, ou juste une stratégie pour endormir l'autre. Alors je suis allé me coucher, en me disant que c'était comme ça, et que finallement il était peut-être vraiment fatigué. La maison craquait. Et puis quelqu'un s'est levé. J'ai tendu l'oreille et ouvert les yeux. C'était lui, il est venu. Il a fermé la porte et éteint le petite lumière à côté du lit. Je suis resté dans ses bras un petit moment. Ca n'était jamais arrivé avant, qu'il soit si affectueux, sans rien de spécial derrière. Et puis bon. Il est fort, il est très fort. Après aussi je suis resté dans ses bras un petit moment. Et c'était bien. Il ne disait rien, il se remettait de ses émotions. Et puis je lui ai fait un massage du dos. "Après tout c'est à cause de ça que ça a commencé". Et oui. 1 an et 3 mois. Il pleut dehors, je crois et lui il dort, je crois aussi. Je ne me serai jamais arrêtée. C'était tellement agréable de le sentir détendu, presque endormi sous moi. Il ne répondait plus à mes questions. Il dormait, vraiment. Alors je me suis dis qu'il était peut-être temps d'arrêter. Il m'a complimenté, comme il le fait toujours. Et puis j'ai massé sa main gauche, abîmée, détruite, pleine de cloques et de peau mortes. Sa main de guerrier, sa main de guitariste. J'ai le pouvoir de l'endormir, c'est lui qui l'a dit. Et puis il s'est levé, boire un peu, regarder sa tête, que j'avais soignesement décoiffée. Et puis on s'est dit bonne nuit, un bisous sur la joue droite et un autre sur la joue gauche, ma main sur sa taille, et nos doigts se séparer.


Hebergeur d'image - Mabul.org


But I know, no matter where we go
I'll never stop believing

Par time.0ut le Mardi 3 juillet 2007 à 17:08
XD vs etes trop mignon c'est pette yper con mais vous etes trop lol !! je suis super content pour oi c'est vraiment sincere parce que c'est sur que sa arriveras vous deux !
Par Marieee le Mardi 3 juillet 2007 à 23:47
C'est "mignon"
Deux très beaux et longs articles
j'adore quand je comprends -presque- tout
je t'aime, merci pour ton commentaire sur sa photo
<3
 

Ajouter un commentaire

Note : mad.about.you.math n'accepte que les commentaires des personnes possédant un compte sur Cowblog : vous devez obligatoirement être identifié pour poster un commentaire.









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://mad.about.you.math.cowblog.fr/trackback/2052386

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast