Oui je sais. Cette chanson, nouveauté à l'eau de rose. Mais parfois ça touche. On se dit que si elle était sorti plus tôt on aurait pu se l'approprier. On repense à avant, en se disant que même si j'étais malheureuse, j'avais un but. Là je erres, sans but, plus malheureuse que quand je pensais à lui finalement. Parce que même si j'ai souffers, alors qu'il ne faisait rien. J'ai connu des satisfactions. Des petites victoires. Mais comment je peux t'aimer. Comment c'est possible. Pourquoi toi, pourquoi, qu'est-ce que j'ai bien pu faire pour mériter ça. C'aurait pu être quelqu'un d'autre, n'importe qui. Je te hais, mon dieu, je te hais. Et je déteste ce reflet qui pleure dans mon miroir pour lui. Elle aussi je la hais, parce qu'elle n'est pas capable de maigrir seule, parce qu'elle est égoïste et possessive. Parce qu'elle n'a plus faim mais qu'elle mange quand même. Parce qu'elle est grosse, et moche, parce qu'elle est la bonne copine, la bonne conne. Parce qu'elle a envie de vomir à l'idée de manger, parce que le lycée n'est peut-être pas sa place. Parce qu'elle veut fuir, elle a faillit se mettre dans des états pas possible parce que lui aussi il part. Je ne veux plus le voir, mais j'y suis fatalement obligée.
Moi j'aurais tout fait pour (elle), pour un simple mot
Que lui donne l'autre que je n'offrirais ?
N'aime-t-on jamais assez ?