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Ce matin j'ai réussi à me lever mais il était tôt, trop tôt pour moi.
6H oh my gosh
Je n'ai pas loupé mon car mais il faisait 3°C dehors
J'ai dit bonjour à Arno"chou" en arrivant, puisqu'il est le seul à m'avoir vu.
C'est toujours le seul à me voir ou à m'entendre quand tout le monde m'ignore.
Je crois que je l'aime bien.
Et pour une des première fois de ma vie sans arrière pensée.
Arno je l'aime bien, parce que c'est comme ça.
Et c'est tout.
Et puis récré après une heure de français et de SES.
Je cherche les cherches.
Je bip celle qui me donne l'impression d'exister de moins en moins mais je me fais sans doute des idées.
Je les vois sortir en courant.
Elle m'a pris la main et m'a entrainé vers le self, pour aller boire un chocolat chaud.
J'ai bien aimé qu'elle me prenne la main, ça faisait longtemps.
Même si je donne l'impression que j'en ai rien a foutre qu'on soit câlin avec moi.
Raaaaaah pourquoi est-ce qu'on croit ça!
Et puis après je suis parti.
Je suis aller sentir les bonnes odeurs de chataigne grillé à commerce.
J'ai lu pour la 7e fois la permière page de "Journal d'Hirondelle".
Et puis je suis allé voir mes vendeurs d'instruments préférés.
J'ai discuté avec le vendeurs de batterie de plus gentil du monde et j'ai découvert qu'il avait été fan des Red Hot à une époque.
On a parlé du Zénith. Il m'a dit plusieurs fois que j'étais une excité et une allumé en me parlant du concert que j'allais voir samedi.
Et aussi quand je lui ai dit depuis combien de temps je faisait de la basse.
Lui aussi il aime bien Pea.
Il est vraiment adorable.
Et puis je suis parti prendre le tram, parce que je n'avais pas d'argent pour manger en ville.
Je me suis excusé auprès d'une dame qui me demandait de l'argent.
Je lui ai juste répondu gentiment que je n'avais pas d'argent, ni pour elle ni pour moi d'ailleurs.
En arrivant au lycée j'ai vu Gabriel, le 2e seul qui m'entend quand je parle pas fort ou la plupart du temps quand je dit un truc qui n'intéresse personne.
On a parlé un petit peu.
Il m'a dit qu'il voulait que je lui fasse des tresses et qu'il avait même des élastiques.
Il m'a juste dit "j'aime bien tes tresses".
Et c'était gentil de sa part.
Pour une raison qui m'échappe ça m'a fait plaisir.
Lui aussi j'aime bien être avec lui.
Juste parce que.
Et pour aucune autre raison.
Et puis arrivé au foyer on est allé chercher des chocolats chaud.
J'ai fait une boulette.
J'en ai renversé un par-terre.
Sans le faire exprès.
Alors avec Gabriel on est allé chercher une éponge.
C'est lui qui a demandé, c'est moi qui ai nettoyé.
Léna était énervé, parce que son sac était plein de chocolat chaud sucrés.
Je crois qu'elle m'en veut un peu.
Ou alors peut-être pas.
En tout cas j'ai pas l'impression qu'elle apprécie particulièrement ma présence en ce moment.
Mais c'est peut-être qu'une impression.
On a mangé.
C'était pas très bon.
Arno m'a fait rire.
Marion aussi avec ses remarques déplacé, qui sont pas si déplacé que ça mais tout le monde les interprète dans un sens pas terrible.
Alors à table ça fait des dégats.
Marion aime bien mon rire.
Et moi j'aime bien le rire de Gabriel.
On s'est posé et j'ai fait ses tresses à Gabriel.
Je lui ai expliqué ma technique quand personne ne m'écoute ça l'a fait rire.
On a chanté les Wriggles.
On a parlé de films.
Ensuite je suis allé en étude, parce que mon heure de Physique à sauté.
J'ai discuté avec deux garçons de ma classe, qui sont très sympa mais ça ne m'étonne pas.
On se rend compte qu'avec un on a des connaissances commune.
On parle des filles de la classe.
Je leurs explique pourquoi je ne les aime pas.
Et puis je commence sérieusement à me rendre compte que je m'entend beaucoup mieux avec les gars.
Ca sonne.
Anglais.
La prof est déjà là, à attendre que le cours précedent se termine.
Elle a pas l'air dans son assiette.
Elle parle toute seule comme d'habitude.
Je si ça va.
Non, ça ne va pas, parce qu'elle n'a pas gagné de place pour aller au concert de Placebo lundi.
alors je lui dit que si elle avait écouté le mouv' hier elle en aurait eu une.
On discute de musique de groupe.
Je lui dit mon programme de samedi soir et elle me répond qu'elle connait des gens qui y jouent.
On rentre en classe.
Elle me fait rire.
Toujours.
Même si elle ne le fait pas exprès.
J'aime cette prof.
Elle est unique.
Elle a même saisi ma petite perche quand je lui ai demandé si "meds" ça se disait dans le language courant.
Je prend le car.
Et puis en rentrant chez moi une dame me laisse passer en voiture.
Echange de sourire.
Ca fait plaisir de voir parfois la nature humaine.
Tantot agressive. Tantot sensible et tendre.
Je me suis imaginé la scène si je ne lui avait pas sourit.
Je suis contente de lui avoir sourit, même si ce n'est rien, même si ça parait inutile.
Et puis en pensant à ça, ce sourire que je connais bien, ce sourire dont on ne peut se détahcer et dont on ignore l'origine, est venu se coller sur ma figure.
Alors je me suis mise à sourire, comme ça pour rien.
Deux jeune garçon du collège on jeté des pierres dans les trous près de chez moi.
Ca éclabousse, ça les a fait rire.
Finalement, je n'ai pas passer une si mauvaise journée que ça.
Après tout.
Eternel optimisme, quand tu nous prends...

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