Samedi 5 mai 2007 à 14:52


Fall To Pieces

J'ai regardé au loin, puis je t'ai regardé à nouveau. Tu essayais de dire des choses que tu ne peux défaire. Si j'avais eu ma voie, je n'en aurais jamais fini avec toi. Aujourd'hui c'est le grand jour, je prie pour que nous résistions ce jour, résistions à cette chute, résistons à tout ça. Et je ne veux pas tomber en pièces, je veux juste m'asseoir et te fixer.  Je ne veux pas en parler et je ne veux aucune conversation, je veux juste pleurer devant toi.  Je ne veux pas en parler car je suis amoureuse de toi. Tu es le seul  avec qui je serais jusqu'à la fin des temps. Quand j'arrive défaite, tu me ramènes à la surface, tu me ramènes sous les étoiles, tu me ramènes dans tes bras. Je veux savoir qui tu es,  je veux savoir où commencer, je veux savoir ce que ça signifie, je veux savoir comment tu te sens, je veux savoir ce qui est vrai, je veux tout savoir...



Fuck you, fuck everybody, I think, do and say what I want. And YOU fuck you.

Vendredi 27 avril 2007 à 18:21

C'est marrant je viens de comprendre le sens de la chanson With Or Without You, de U2.
Un groupe irlandais. Ca veut peut-être dire quelque chose. J'ai comprs pourquoi elle ne m'aime pas. J'ai compris. Je n'expliquerai pas à tout le monde, mais j'ai compris. Dans le livre que je suis en train de lire, il est dit que lorsqu'on aime quelqu'un et que l'on en connait la raison, c'est qu'on aime pas la personne. Moi je ne sais pas pourquoi. Mais je sais. J'ai envi de dire beaucoup de choses. Mais je ne les dirai pas. Parce que. Un peu marre de parler de moi. De parler de lui. C'est pas que j'ai pas envi que vous sachiez, mais c'est que je n'ai pas envi de raconter. Et ça non plus je ne sais pas pourquoi.

..
You give it all but I want more
And I'm waiting for you
With or without you
I can't live

Jeudi 26 avril 2007 à 21:43

J'ai commencé ma journée poliement. J'ai dit bonjour. On m'a répondu. Pour une fois. Et puis j'ai attendu mon car. J'ai lu Le Chef-D'Oeuvre Inconnu, de Balzac. Et puis je suis arrivé. Ca parle de peinture. Exclusivement de peinture. Et après avoir été polie j'ai fait une grosse boulette. J'ai demandé a un gars s'il attendait sa copine. Et il m'a dit qu'il venait de se séparer hier soir. Enorme boulette. J'étais désolé. Mais sans l'être. Je ne le connais pas très bien après tout. Mais je me suis quand senti un peu mal. Et puis j'ai été en contrôle. J'ai encore finis avant tout le monde. Ca m'inquiète. A chaque fois. Passons. On est descendu après que tout le monde ai finis. Y a beaucoup de couple, et ça se voit plus en ce moment. Lucie et Léna sont très mignone. Même si ça fait longtemps que je n'ai pas parlé a Léna. Ca me manque un peu. Parce qu'en fait, je l'aime bien. Tant pis. Y a des gens comme ça qu'on perd de vu sans s'en rendre compte, même si on les voit tous les jours. Et puis Marion et Guillaume. Je le connais pas. Mais j'aime beaucoup Marion. C'est vraiment quelqu'un de génial. J'ai giflé Gabriel. Alors il m'a fait la gueule pendant 5 minutes. J'ai embêté Benoît. Parce que j'aime bien. Parce que je l'aime bien. Même s'il est gay! Non je plaisante, tu le sais. Je ne le dirais à personne, tu sais . Bref, ça m'a fait rire que ta mère y croit. Déjà qu'elle ne doit pas beaucoup m'apprécier. Je suis une tueuse de tes affaires, je n'y peux rien. Et puis j'ai continué de l'embêter, encore et encore. J'ai encore les cicatrices. J'ai été finir mon livre dans le foyer. Claire était en face de moi. Je ne sais pas pourquoi elle me déteste. Ma tête ne doit sans doute pas lui revenir. Moi pourtant je l'aime bien. Même je ne la connais pas. Je trouve ça frustrant d'aimer quelqu'un qui ne vous supporte pas. Peu importe j'ai finis mon livre. C'était bizarre. Gabriel avait oublié ce qui c'était passé ce matin. Je crois qu'il va craquer. Il l'aura bien mérité son week end, j'ai vraiment été insupportable. On a mangé. J'ai fait ce que j'ai pu. On a pas mangé avec les autres. Peut-être à cause de moi. Peut-être pas. J'ai mis de l'eau sur le jean d'Arnaud et je crois qu'il était pas très content. J'ai renversé du yaourt sur mon pantalon, en plus. Après rien de spécial. Les cours. Avec mon voisin on aime bien se moquer des profs. Sinon on a tendance à s'ennuyer. Ma prof d'anglais doit être skyzophrène. Elle est folle. Et puis je suis parti en tram. Quand je suis sorti, le vent m'a recoiffé. Depuis bientôt 10 ans, je suis persuadé que le vent est l'élément qui nous coiffe le mieux. Je me suis fait aborder par une jeune femme devant une librairie. Elle m'a fait gratter quelque chose et m'a offert un livre. Et je n'ai même pas été en retard à mon rendez-vous. Et puis je suis parti. Sur commerce, on rencontre toujours des gens différent. Cette fois j'ai vu un anglais habillé aux couleurs brésilienne en train de jongler avec un ballon de foot, pendant qu'un autre filmait. Et puis j'ai croisé un monsieur qui portait ses lunettes dans sa bouche. Le tram était bondé. Une fille m'a donné un coup de coude dans les fesses. Mais elle l'a pas fait exprès. Et puis je suis arrivé, j'ai attendu mon car. C'était encore le chauffeur que je n'aime pas. Il est mal-polie et toujours de mauvaise humeur. Il ne sais pas sourire, je crois. Il sait seulement nous dire qu'il ne faut pas mettre ses pieds sur les sièges et qu'il ne faut pas oublier sa carte, sinon on doit payer. J'ai commencé le livre que j'avais eu. Et c'est vraiment génial. C'est un journal intime. Et je suis curieuse. J'aime bien m'incruster dans la vie des gens. D'ailleurs j'en ai marre de parler de moi. Je suis égoïste en ce moment. Je ne pense vraiment qu'a moi. Mes petits problèmes, qui ne sont pas si grave, en fait. C'est dans deux ans. C'est long deux ans. C'est moins long qu'un an. J'ai failli me mettre à pleurer et je me suis dit que c'était ridicule. Ca va passer. De toute façon il ne faut jamais espérer être heureux grace aux autres. Le bonheur, ça vient avant tout de nous même. Nous sommes responsable de notre humeurs. J'ai décidé d'arrêter de rejeter la faute sur les autres, et de prendre un peu plus sur moi. D'accepter mes erreurs et de ravalé ma fierté qui m'ai pourtant précieuse. Parlez moi de vous. Ca changera. Moi j'en ai marre de parler. Je veux vous écouter et me taire. Je veux connaitre vos vies, vos tracas, vos histoires. Je veux un peu me mêler de ce qui ne me regarde pas, pour une fois. Et puis ça m'évitera les grosses boulettes comme ça. Fin de la parenthèse. Fin de ma journée. Je suis rentré à la maison en chausettes, parce que mes converses me font mal aux pieds. Ce qui est marrant quand on marche pieds nus, c'est que les gens qui vous croisent ne savent si vous marchez bizarrement parce que vous avez mal aux pieds ou parce que vous avez très envi de faire pipi. Mon petit frère à la varicelle. Je voulais vous mettre quelques extrait du livre que j'ai commencé tout à l'heure.
Ca s'appelle L'Egoïste Romantique.

RSNP: Rapport Sexuel Non Protégé.

Ce qui serait bien à présent, pour l'évolution
de l'histoire du cinéma, ce serait de tourner un
film porno où les acteurs feraient l'amour en se
disant "Je t'aime" au lieux de "Tu la sens, hein, sale chiennasse".
Il parait que cela arrive, dans la vie.

    -Alors tu vois toujours cette Claire?
-Non. On s'engueulait tout le temps.
On n'arrêtait pas de se quitter. Parlons d'autre chose.
C'est une dingo. Elle n'a aucun intêret. Je m'en fous complètement.
C'est totalement finis entre nous.
    -Ah... Tu l'aime à ce point-là...

J'aime ce livre. C'est un bonheur de le lire.
Décidemment, j'aime le jeudi.

Dimanche 8 avril 2007 à 23:24

Ils disent qu'un fin peut-être un départ. J'ai la sensation d'avoir été enterré. Pourtant je suis toujours en vie. C'est une mauvaise journée sans fin. Je sens le chaos m'entourer. Quelque chose que je n'essaie pas de nier. Je ferai mieux d'apprendre à l'accepter. Il y a des éléments dans ma vie que je ne peux contrôler. Ils disent que l'amour n'est rien d'autre que de la douleur. Je ne sais même pas ce qu'est l'amour. Trop de larmes ont dû couler. Ne sais-tu pas que je suis épuiser par tout ça. J'ai connu de terrible vacillement. Découvrant des secrets que les mots ne peuvent décrire. Quoi que ce soit ça ne peut être nommé. Une part de mon monde s'eclipse. Tu sais que je ne veux pas être intelligente. Être brillante ou supérieure. Vraie comme la glace, vraie comme le feu. Je sais désormais qu'un souffle peut m'emporter. Je sais désormais qu'il y a plus de dignité dans une défaite que dans la plus glorieuse des victoires. Je perd mon équilibre sur la corde raide. Dis-moi je t'en prie, dis-moi je t'en prie, dis-moi je t'en prie.... Si jamais je me sens mieux, rappelle moi de passer du bon temps avec toi. Tu peux me donner ton numéro. Quand tout sera passé je te tiendrai au courant. Je me raccroche aux bons jours. Je peux m'appuyer sur mes amis. Ils m'aident à traverser les mauvaises passes. Mais je nourris l'ennemi. Je suis de connivence avec l'adversaire. Reproche-moi ce qu'il se passe. Je ne peux essayer, je ne peux essayer, je ne peux essayer.... Personne ne connait les périodes difficiles par lesquelles je suis passé. Si le bonheur s'est présenté à moi, j'avais le dos tourné. Les jours houleux ne sont pas encore derrière moi. J'ai joué et perdu mais je pense en avoir payé le prix, maintenant que j'ai vu tous mes châteaux s'écrouler. Ils étaient faits de poussière, après tout. Un jour tout ce désordre me fera rire. Je ne peux attendre, je ne peux attendre, je ne peux attendre.. C'est comme si quelqu'un avait pris ma place. Et que je ne jouais pas ma propre partie. Les règles ont changé, eh bien je ne le savais pas. Il y a une part de ma vie qui s'éloignera. La nuit est sombre, le sol froid. Dans la solitude circulaire de mon cœur. Comme quelqu'un qui s'efforce d'atteindre le sommet. Je suis sûre que je m'en sortirai je ne sais pas comment.

¤¤

Dimanche 8 avril 2007 à 15:00



                [ I want a man ]

J'veux un mec.
Un vrai. Un seducteur. Un gentleman.


   Qui m'offrira des fleurs. Qui me dira je t'aime en me regardant dans les yeux, et pas seulement quand il a envie de baiser. Qui m'appelera juste comme ça, pour me dire que je lui manque. Qui apréciera tout ce que fais pour lui. Qui m'aimera comme je suis, sans vouloir me changer. Qui restera reveillé pour me regarder dormir. Qui me tiendra la main, même devant ses potes et ses parents. Qui me serrera dans ses bras quand je suis triste. Qui saura me faire rire, même quand je suis énervée. Qui ne me rabaissera pas. Qui me préparera un p'tit dej au lit. Qui ne profitera pas de moi. Qui mettra sa veste sur mes épaules quand il voit que je frissone. Qui pensera que les filles ont le droit de vivre pleinement sans êtres des salopes. Qui n'aura pas peur de me dire ce qu'il pense et ce qu'il ressent. Qui préferera une soirée avec moi plutot qu'un match de foot ou un gp. Qui n'aura pas de relation ambigue avec d'autres filles. Qui assumera les consequences de ses actes. Qui me conseillera sans m'imposer son avis. Qui réparera les blessures qui n'ont jamais vraiment cicatrisé. Qui sera honnête et ne dira pas de saloperies derrière mon dos. Qui m'emmenera au restaurant. Qui me tirera vers le haut et ne me sous-estimera pas.

Pas un gros tocard comme tous les autres.
Je suis un aimant a tocards.



Et ça se trouve celui que je cherche est juste sous mon nez...

Article de mariposa

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